Tous les différents types de cancer qui existe au monde ainsi leur traitement

Les différents types de cancer

Tous les différents types de cancer qui existe au monde ainsi que leur traitement


On parle généralement du cancer alors qu’en réalité, il existe une multitude de cancers qui se différencient nettement par leur mode d’apparition, leur évolution et leur traitement.

 Le cancer chez l’enfant

Chaque année en Suisse, on dénombre environ 250 nouveaux cas de cancer chez des enfants et des adolescents de moins de 15 ans ; environ la moitié sont diagnostiqués avant l’âge de cinq ans. De manière générale, les garçons sont un peu plus touchés que les filles.

Le cancer ne touche pas que des adultes ; des enfants peuvent également être concernés. Certains types de cancer apparaissent presque exclusivement chez l’enfant, d’autres pratiquement jamais.

Les cancers les plus fréquents chez l’enfant sont les suivants :


les leucémies (30 % de toutes les maladies cancéreuses chez l’enfant en Suisse) ;

les tumeurs au cerveau et dans la moelle épinière (24 %) ;

les lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens (12 %) ;

les tumeurs du système nerveux sympathique (6 %) ;

les cancer des tissus mous (7 %) ;

le cancer du rein (5 %) ;

le cancer des os (4 %) ;

les tumeurs germinales (3%) ;

les tumeurs oculaires (3 %) ;

Symptômes

Les signes suivants peuvent indiquer l’existence d’une maladie cancéreuse chez l’enfant : 

un ventre anormalement gonflé, des grosseurs ;

une fièvre inexpliquée et persistante ;

une pâleur, de l’apathie, une perte de poids ;

des douleurs inexpliquées et persistantes dans les articulations et les membres ;

des maux de tête, souvent associés à des vomissements ;

des hématomes fréquents, des saignements inexpliqués ;

des sueurs nocturnes ;

des sautes d’humeur et un changement soudain de comportement ;

un reflet blanchâtre dans la pupille (« œil de chat »), un strabisme.

Le cancer de la cavité buccale

Chaque année en Suisse, on dénombre quelque 1200 nouveaux cas de cancer de la cavité buccale ou de la gorge, ce qui représente environ 3 % de toutes les maladies cancéreuses. Le cancer de la cavité buccale touche plus souvent les hommes (70 %) que les femmes (30 %). Il peut aussi survenir chez des personnes jeunes : 10 % des patients ont moins de 50 ans au moment du diagnostic, 55 % ont entre 50 et 69 ans.

Le cancer peut se développer dans n’importe quel endroit de la bouche et de la gorge : sur les lèvres, la langue ou les gencives, à l’intérieur des joues, sur la voûte palatine (palais dur) ou sur le voile du palais (palais mou), à la base de la langue, ainsi que dans la partie inférieure ou supérieure du pharynx.

Facteurs de risque

On ne connaît pas les causes exactes du cancer de la cavité buccale. Certains facteurs peuvent cependant augmenter le risque de développer la maladie.

La consommation régulière d’alcool – surtout d’alcools forts – et le tabagisme sont considérés comme les principaux facteurs de risque du cancer de la cavité buccale. Le risque est particulièrement élevé chez les personnes qui boivent et qui fument régulièrement.

Autres facteurs de risque :

des plaies chroniques au niveau de la muqueuse buccale (provoquées par des dents pointues ou le bord d’une prothèse, p. ex.) ;

une hygiène buccale déficiente ;

une infection par certains types de papillomavirus humains (HPV).

Symptômes 

Les troubles provoqués par une tumeur de la cavité buccale dépendent notamment de la localisation de celle-ci. Les cancers des lèvres ou de la muqueuse buccale se caractérisent souvent par une plaie qui ne guérit pas. En présence d’une blessure de ce type, il faut consulter un médecin ou un dentiste après deux semaines au plus tard.


Le cancer de la cavité buccale peut aussi provoquer d’autres symptômes tels que douleurs, enflures, mauvaise haleine, production de salive accrue ou troubles de la mastication et de la déglutition. Les personnes portant une prothèse dentaire remarquent parfois que celle-ci ne tient plus correctement en place.

Diagnostic

En cas de suspicion de cancer de la cavité buccale, l’oto-rhino-laryngologiste réalise un examen approfondi de la bouche et de la gorge. Bouche, pharynx, fosses nasales, larynx et trachée sont examinés à l’aide d’un endoscope ; des échantillons de tissus sont prélevés simultanément dans les zones suspectes. Les organes du visage et du cou peuvent être explorés par radiographie, scanner ou IRM.

Traitement

Lorsque le cancer ne s’est pas encore trop propagé, la tumeur est enlevée par voie chirurgicale ; des ganglions lymphatiques sont souvent prélevés au niveau du cou durant l’intervention. Dans certains cas, une radiothérapie ou une chimiothérapie est mise en place avant ou après l’opération.

Le cancer de l’anus

Chaque année en Suisse, on dénombre près de 240 nouveaux cas de cancer de l’anus, ce qui représente moins de 1 % de toutes les maladies cancéreuses. Les femmes sont davantage touchées que les hommes. 50 % des patients sont âgés de 50 à 69 ans au moment du diagnostic, environ 40 % ont 70 ans et plus.

Du sang dans les selles, des modifications cutanées, des indurations, des douleurs ou des démangeaisons dans la région anale, de même qu’un écoulement de mucus par l’anus, peuvent être de premiers signes d’un cancer de l’anus.

Ces troubles n’indiquent pas nécessairement la présence d’un cancer ; ils peuvent aussi avoir d’autres causes. Il est indispensable de consulter un médecin pour en rechercher l’origine.

Diagnostic

Pour poser le diagnostic, le médecin palpe tout d’abord l’anus avec le doigt. Il examine ensuite le canal anal au moyen d’un endoscope et d‘une échographie. Le diagnostic définitif ne pourra être établi qu’après analyse d’un échantillon de tissu (biopsie).

Pour déterminer si le cancer de l’anus a formé des métastases, le médecin procède à un scanner de l’abdomen et à une radiographie des poumons.

Traitement

Le traitement du cancer de l‘anus est toujours planifié de façon individuelle et adapté à chaque cas particulier. Il dépend de différents facteurs : localisation et taille de la tumeur, atteinte des ganglions lymphatiques et présence de métastases.

Les méthodes de traitement possible lors d’un cancer de l’anus sont :

la chirurgie (opération) ;

un traitement combiné, associant chimiothérapie et radiothérapie.


Le cancer de la peau

La peau est le plus grand organe de l’être humain. Son poids est de 10 à 25 kilos.

Lorsque les cellules de la peau prolifèrent de manière incontrôlée, il en résulte une tumeur. Il existe des tumeurs malignes et des tumeurs bénignes. Les médecins parlent de cancer de la peau lorsque les cellules cancéreuses infiltrent la peau et endommagent, voire détruisent, les tissus voisins.

Quelles sont les principales formes de cancers de la peau ? 

Les médecins établissent une distinction entre :   

Les cancers de la peau non-mélanomes : à cette catégorie appartiennent le carcinome basocellulaire, le carcinome spinocellulaire ainsi que les lésions précancéreuses comme la kératose actinique et la maladie de Bowen 

Le mélanome. 

Un cancer de la peau peut se développer dans toutes les couches cutanées, mais il se forme le plus souvent à partir de la couche supérieure, appelée épiderme. 

Les cellules cancéreuses peuvent se répandre dans l’ensemble du corps en pénétrant les vaisseaux sanguins et lymphatiques, et parvenir ainsi à d’autres organes (ou aux os) où elles forment des métastases.

Les cancers de la peau non-mélanomes, les plus fréquents, forment rarement des métastases. Le mélanome survient moins souvent mais forme plus fréquemment des métastases ; il est généralement détecté à un stade avancé.

  • Le cancer de la prostate
  • Le cancer de la thyroïde

Le cancer de la vésicule et des voies biliaires

Chaque année en Suisse, on dénombre environ 380 nouveaux cas de cancer de la vésicule ou des voies biliaires. Le cancer de la vésicule biliaire touche un peu plus souvent les femmes (55 %) que les hommes (45 %). Il survient presque exclusivement à un âge avancé : deux tiers des patients ont 70 ans et plus au moment du diagnostic.

Située entre le foie et l’intestin, la vésicule biliaire a pour fonction de stocker la bile. La bile est un liquide sécrété par le foie qui joue un rôle important dans les processus de digestion au niveau de l’intestin grêle ; elle traverse les voies biliaires pour se déverser dans celui-ci.

Facteurs de risque

calculs biliaires ou inflammations de la vésicule biliaire ;

cholangite sclérosante primitive (inflammation des voies biliaires) ;

polypes de la vésicule biliaire ;

parasites dans les voies biliaires (p. ex. douves du foie, distomes) ;

tabagisme ;

substances chimiques (nitrosamines) ;

surcharge pondérale.


Symptômes du cancer de la vésicule biliaire 

Le cancer de la vésicule ou des voies biliaires ne provoque généralement des troubles qu’à partir du moment où la tumeur bloque l’écoulement de la bile dans l’intestin grêle. Cette obstruction entraîne des symptômes similaires à ceux d’une jaunisse (ictère) :

coloration jaunâtre de la peau et des globes oculaires ;

  • coloration foncée de l’urine ;
  • selles claires ;
  • démangeaisons ;
  • nausées, vomissements ou douleurs abdominales chez certaines personnes.


Diagnostic du cancer de la vésicule biliaire 

Pour poser le diagnostic, le médecin examine les organes de l’abdomen au moyen d‘une échographie ou d’un scanner.

Pour examiner de plus près la vésicule biliaire et pouvoir prélever des échantillons de tissus, il effectue une cholangiographie rétrograde endoscopique (CRE) : il introduit un endoscope dans l’intestin grêle jusqu’à la jonction entre le canal cholédoque et le duodénum. Il injecte ensuite un produit de contraste dans le canal cholédoque et réalise simultanément une radiographie pour voir jusqu’où la tumeur s’est propagée dans la vésicule et les voies biliaires.

Traitement du cancer de la vésicule biliaire 

Le traitement est toujours planifié de façon individuelle et adapté à chaque cas particulier. Il dépend avant tout du type de cancer et de la taille de la tumeur, ainsi que du stade de la maladie.

Les principales méthodes de traitement sont :

la chirurgie (opération) : lorsque la tumeur ne s’est pas encore trop propagée, elle est enlevée avec une partie du foie ;

  1. la radiothérapie ;
  2. la chimiothérapie.


Le cancer de la vessie

En Suisse, on dénombre chaque année quelque 1000 nouveaux cas de cancer de la vessie chez l’homme et 330 chez la femme. La majorité des personnes touchées ont plus de 70 ans au moment du diagnostic.

Le cancer de la vessie reste souvent silencieux et ne provoque des troubles qu’au stade avancé. Il peut se manifester par différents symptômes :


du sang dans l’urine, qui prend une coloration rougeâtre ou brunâtre ;

un besoin impérieux d’uriner, sans augmentation de la quantité d’urine évacuée ;

des douleurs (sensation de brûlure, p. ex.) dans la région de la vessie lors de la miction ;

des douleurs sans raison apparente au niveau du flanc ou du bassin.

Ces troubles ne sont pas nécessairement dus à un cancer ; ils peuvent être liés à une maladie moins grave. Un contrôle chez le médecin s’impose néanmoins pour en clarifier l’origine. Plus le cancer de la vessie est découvert tôt, plus les chances de guérison sont bonnes

Diagnostic du cancer de la vessie

En présence de signes qui pourraient indiquer un cancer de la vessie, divers examens sont réalisés :

examen physique ;

analyses de laboratoire ;

cystoscopie (endoscopie de la vessie).

Pour établir un diagnostic précis et planifier le meilleur traitement possible, le médecin réalise si nécessaire d’autres examens en complément :

échogaphie (ultrasons) ;

scanner (tomendensitomètre, TDM) ;

imagerie par résonance magnétique (IRM) ;

tomographie par émission de positrons (TEP) ;

scintigraphie osseuse.

L’équipe médicale vous expliquera le déroulement de ces examens et vous dira quand ils sont indiqués.

  • Traitement du cancer de la vessie
  • Il existe différentes possibilités pour traiter un cancer de la vessie :
  • une chirurgie locale (résection transurétrale de la vessie, ou RTUV) ;
  • un traitement médicamenteux local (instillations) ;
  • l’ablation de la vessie (cystectomie) ;
  • une radiothérapie (rayons)
  • un traitement médicamenteux systémique (chimiothérapie ou immunothérapie)

Une rémission prolongée est possible uniquement lorsque la tumeur a pu être enlevée dans sa totalité. Lorsque le cancer s’est déjà propagé à la couche de muscle, on procède généralement à l’ablation de la vessie. Dans ce cas, un nouveau circuit doit être créé durant l’intervention pour évacuer l’urine (vessie de remplacement ou urostomie, p. ex.).

Lorsque des métastases se sont déjà formées, aucun traitement ne peut généralement assurer une rémission durable. Il est cependant possible de ralentir la progression de la maladie.

  • Le cancer de l’estomac
  • Le cancer de l’intestin grêle
  • Le cancer de l’œsophage
  • Le cancer de l’ovaire
  • Le cancer des os

Le cancer des tissus mous

Chaque année en Suisse, on dénombre quelque 320 nouveaux cas de cancer des tissus mous (sarcome des tissus mous). Les hommes sont un plus souvent touchés que les femmes. Chez l’adulte, le cancer des tissus mous est rare par rapport aux autres cancers ; chez l’enfant en revanche, il représente un peu moins de 7 % de toutes les maladies cancéreuses.

Le cancer des tissus mous affecte différents tissus tels que les muscles, les tendons ou les tissus adipeux, conjonctif et nerveux. Ces tumeurs sont appelées « sarcomes ». Chez l’adulte, les sarcomes se forment le plus souvent aux dépens du tissu conjonctif, des muscles lisses ou du tissu adipeux. Chez l’enfant, la forme de cancer des tissus mous la plus fréquente est le rhabdomyosarcome, qui se développe à partir des fibres musculaires.

Facteurs de risque

On ne connaît pas les causes exactes du cancer des tissus mous. Pour certains sarcomes, on suppose cependant que des facteurs génétiques augmentent le risque de développer la maladie.

Symptômes du cancer de tissus mous

Les tumeurs des tissus mous peuvent se former dans n’importe quelle région du corps. Le premier symptôme est souvent une masse indolore qui grossit en quelques semaines ou mois. Lorsque la tumeur exerce une pression sur des nerfs, elle peut provoquer des douleurs.

Diagnostic du cancer de tissus mous 

Les sarcomes sont des cancers rares. Certains hôpitaux suisses ont des centres spécialisés dans le diagnostic et le traitement de ces maladies. Pour établir le diagnostic, il est nécessaire de prélever des échantillons du tissu suspect afin de les analyser. Ce prélèvement (biopsie) devrait systématiquement être effectué dans un centre spécialisé.

L’échographie, les radiographies, le scanner ou l’IRM sont d’autres examens possibles ; ils permettent de définir dans quelle mesure le cancer s’est déjà propagé dans l’organisme.

Traitement du cancer de tissus mous 

Le traitement des sarcomes des tissus mous est planifié de manière individuelle et adapté à chaque cas particulier. Il dépend de la localisation et de la taille de la tumeur, ainsi que du stade de la maladie (présence ou non de métastases).

Les méthodes de traitement possibles sont :

  • la chirurgie ;
  • la radiothérapie ;
  • la chimiothérapie.

Le cancer du col de l’utérus

Chaque année, on dénombre quelque 250 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus. Une petite moitié des femmes touchées ont moins de 50 ans au moment du diagnostic.

Situé dans le bas-ventre de la femme, l’utérus est un organe en forme de poire dans lequel le fœtus poursuit son développement jusqu’à la naissance. Il se compose de deux parties : le corps et le col.

Toutes deux peuvent être touchées par un cancer. On distingue donc le cancer du corps de l’utérus, qui se forme aux dépens de la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus, et le cancer du col de l’utérus, qui se développe à partir des cellules du col utérin.

Les symptômes du cancer de col d'utérus

En règle générale, les lésions précancéreuses du col de l’utérus ne provoquent aucun trouble, de sorte que seul le frottis de dépistage permet de les déceler.

De même, le cancer de l’utérus ne se manifeste souvent par des symptômes qu’au stade avancé :

chez les femmes non ménopausées, des saignements entre les règles ;

des saignements après la ménopause ;

des saignements après un rapport sexuel ;

des pertes vaginales malodorantes ;

des douleurs dans le bas-ventre ;

une perte de poids inexpliquée.

La plupart du temps, ces troubles ne sont pas liés à un cancer, mais à une affection moins grave. Il est néanmoins indispensable d’en clarifier l’origine : plus une lésion précancéreuse ou une tumeur maligne du col de l’utérus sont décelées tôt, plus les chances de guérison sont élevées.

Méthode de diagnostic du cancer du col de l'utérus

Comment le médecin diagnostique-t-il un cancer du col de l’utérus ?

En présence de signes qui pourraient indiquer un cancer du col de l’utérus, divers examens sont réalisés :


examen physique ;

frottis cervical (test de Pap) ;

détection de HPV ;

examen à la loupe (colposcopie) ;

prélèvement de tissu (biopsie) ;

conisation (prélèvement d’un fragment du col de l’utérus) ;

échographie (ultrasons) ;

endoscopie de l’utérus (hystéroscopie).

La biopsie permet de poser le diagnostic. Il faut ensuite déterminer dans quelle mesure le cancer s’est déjà propagé au-delà du col de l’utérus et s’il a formé des métastases dans d’autres organes. Pour cela, des examens supplémentaires sont réalisés.

Quels sont les traitements du cancer du col de l’utérus ?

Il existe différentes possibilités pour traiter un cancer ou des lésions précancéreuses du col de l’utérus. Les méthodes les plus utilisées sont :

la surveillance active ;

la chirurgie (avec ou sans ablation de l’utérus) ;

la radiochimiothérapie (une radiothérapie combinée avec une chimiothérapie.)

Les lésions précancéreuses et le cancer du col de l’utérus ne sont pas traités de la même manière, la principale différence étant la possibilité de laisser l’utérus en place lors de lésions précancéreuses.

Aux stades précoces du cancer du col de l’utérus, l’utérus peut souvent être conservé, ce qui permet d’envisager une grossesse ultérieurement. Aux stades avancés, il est généralement nécessaire de procéder à l’ablation de l’utérus ou à une radiochimiothérapie, de sorte qu’une grossesse ne sera plus possible.

Si vous souhaitez avoir des enfants, parlez-en à l’équipe médicale avant le début du traitement. Certaines mesures permettent de préserver temporairement la fertilité et pourront peut-être être envisagées dans votre cas.

Le cancer du côlon et du rectum

Lorsqu’on parle de « cancer de l’intestin », on entend généralement une maladie cancéreuse du côlon ou du rectum. On dénomme aussi ce type de cancer carcinome colorectal ou cancer colorectal

Quels sont les causes et les facteurs de risque de la maladie ?

Il n’existe pas une cause unique liée à l’apparition d’un cancer du côlon ou du rectum. Chaque personne peut être touchée par cette maladie et le risque augmente à mesure que l’on avance en âge.

Risque familial

Certaines personnes, même jeunes, sont plus exposées en raison d’antécédents familiaux. Le risque concerne en particulier les familles touchées par :

le syndrome du cancer colorectal héréditaire sans polypose (HNPCC) appelé syndrome de Lynch

la polypose adénomateuse familiale (PAF) qui provoque la formation de centaines de polypes surtout au niveau du rectum et du côlon

Autres facteurs de risque

les maladies cancéreuses du côlon et du rectum, ou polypes colorectaux, chez les parents ou chez un frère ou une sœur 

les polypes colorectaux découverts et enlevés antérieurement

les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin telles que la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn

Quels sont les signes d’un cancer du côlon ou du rectum ?

Le cancer colorectal se développe lentement, raison pour laquelle il peut passer inaperçu pendant une période prolongée. Lorsque des signes apparaissent, c’est souvent par vagues, d’où une confusion possible avec des troubles plus courants et bénins. Les symptômes les plus fréquents sont :

des modifications lorsque vous allez à selle (par exemple diarrhées ou constipation soudaine ou alternance des deux)

des selles rétrécies (en forme de « spaghetti »), un faux besoin d’aller à selle

une perte de poids inexpliquée

du sang dans ou sur les selles, qui les rend rouges ou noires

du mucus dans les selles, des saignements rectaux

des douleurs abdominales inconnues et persistantes, qui peuvent signaler un début d’occlusion intestinale

des ballonnements

une perte d’appétit et d’énergie 

Le médecin vous interroge sur votre état de santé, vos symptômes et si vous prenez des médicaments. Il s’intéresse également à vos antécédents médicaux et à ceux de votre famille, notamment aux cas de cancers. Il procède ensuite à un examen physique et à une analyse sanguine.

L’analyse des selles qui suit les premiers examens sert à détecter la présence de sang occulte dans les selles, signe possible d’un cancer. En cas de sang dans les selles, il s’agit d’en trouver la source. Le sang peut s’écouler à partir d’un cancer, mais il peut aussi avoir une autre origine, comme les hémorroïdes.

La coloscopie qui suit l’analyse des selles permet de déterminer la provenance du sang dans les selles. Cet examen s’impose également chez les personnes de plus de 50 ans dont les saignements sont causés par des hémorroïdes.

Quels sont les traitements du cancer du côlon ou du rectum ?

Les principaux traitements d’un cancer colorectal sont : 

  • l’opération
  • la radiothérapie
  • la radiochimiothérapie, une combinaison de chimiothérapie et de radiothérapie
  • les traitements médicamenteux : chimiothérapie, thérapie ciblée, immunothérapie
  • la thermoablation par radiofréquence et l’embolisation pour le traitement des métastases du foie

Ces traitements sont administrés seuls, combinés ou l’un après l’autre. Ils sont souvent prescrits l’un après l’autre, car des thérapies simultanées présentent le risque d’entraîner des effets indésirables plus prononcés.

Le plan de traitement peut varier fortement suivant le cas. Demandez des explications à votre équipe soignante. 

Le cancer du corps de l’utérus

Chaque année en Suisse, on dénombre environ 950 nouveaux cas de cancer du corps de l’utérus (carcinome de l’endomètre, sarcome de l’utérus), ce qui représente 5 % de toutes les maladies cancéreuses chez la femme. Le risque augmente fortement à partir de 50 ans : la moitié des patientes sont âgées de 50 à 69 ans au moment du diagnostic. Un peu plus de 40 % ont 70 ans ou plus.

L’utérus est un organe en forme de poire situé dans le bas-ventre de la femme, dans lequel le fœtus poursuit son développement jusqu’à la naissance. Il se compose de deux parties : le corps (corps utérin) et le col (col utérin). Toutes deux peuvent être touchées par un cancer : le cancer du col de l’utérus se développe à partir des cellules du col utérin, alors que le cancer du corps utérin se forme généralement aux dépens de la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus (endomètre). Plus rarement, il se développe à partir de la paroi musculaire de l’utérus (sarcome de l’utérus).

Facteurs de risque

On ignore les causes exactes du cancer de l’utérus. Certains facteurs semblent cependant augmenter le risque de développer la maladie.

le diabète ;

le tabagisme ;

des facteurs « prolongeant » l’action des œstrogènes sur le métabolisme : premières règles précoces, absence de grossesse, ménopause tardive ;

une forte surcharge pondérale (les cellules adipeuses produisent des œstrogènes) ;

un traitement hormonal de substitution pendant plusieurs années à la ménopause et après avec des œstrogènes, mais sans progestérone ;

un cancer du sein ou certaines hormonothérapies en vue de traiter un cancer du sein, celles-ci pouvant stimuler la croissance de l’endomètre ;

des facteurs héréditaires ;

des radiothérapies antérieures de la région pelvienne.

Symptômes

Aux stades précoces, le cancer du corps utérin ne provoque généralement aucun symptôme. Des saignements inhabituels ou des partes vaginales malodorantes peuvent être un premier signe d’alerte. En cas de saignement vaginal survenant après la ménopause, il est indispensable de consulter un médecin. Chez les femmes non ménopausées, des saignements entre les règles ou des règles anormalement fortes peuvent indiquer l’existence d’un cancer.

Diagnostic

Pour poser un premier diagnostic, le médecin procède tout d’abord à une échographie vaginale afin de visualiser l’utérus et les organes génitaux. Une endoscopie de l’utérus (hystéroscopie) est souvent réalisée en complément. Des échantillons de tissus de la muqueuse utérine peuvent être prélevés simultanément.

Traitement

En cas de suspicion de cancer du corps utérin, on procède pratiquement toujours à une opération. Si le diagnostic provisoire se confirme au cours de l’intervention, on enlève l’utérus en entier avec les trompes de Fallope et les ovaires, ce qui signifie que la patiente ne pourra plus avoir d’enfants.

Suivant l’extension de la maladie, une radiothérapie est mise en place après l’opération. Lorsque le risque de récidive est élevé ou que le cancer a déjà formé des métastases, une chimiothérapie ou une hormonothérapie peuvent également être envisagées.

  • Le cancer du foie
  • Le cancer du larynx
  • Le cancer du pancréas

  • Le cancer du pénis
  • Le cancer du poumon (carcinome bronchique)
  • Le cancer du rein (Carcinome rénal)
  • Le cancer du sein
  • Le cancer du sein chez l’homme
  • Le cancer du testicule

Le mélanome

Chaque année en Suisse, environ 3200 personnes contractent un mélanome, et environ 300 en meurent. Le mélanome touche aussi souvent les hommes que les femmes, y compris relativement jeunes. Près d’un quart des personnes atteintes ont moins de 50 ans au moment du diagnostic.

La peau se compose de plusieurs couches. De l’extérieur vers l’intérieur, ce sont : L’épiderme, le derm, l’hypoderme



Fonctions de la peau

La peau remplit diverses fonctions :

Elle régule la température du corp ;

Elle protège le corps de la déshydratation ;

Elle est un organe sensoriel, responsable du toucher ;

Elle protège l’organisme d’influences environnementales comme le froid, la chaleur, les produits chimiques, les bactéries ou les rayons UV ;

À l’aide de la lumière du soleil, elle produit la vitamine D (importante pour le développement et la conservation des os et des dents) ;

Elle défend l’organisme et active le système immunitaire.

Quels sont les signes d’un mélanome ?

Aux tout premiers stades, le mélanome ne provoque pas de troubles spécifiques, de sorte qu’il est souvent découvert fortuitement, alors que la maladie est déjà bien avancée.


Modifications suspectes de la peau

Environ un tiers des mélanomes se développent à partir d’une tache pigmentée (grain de beauté, nævus). Si une tache pigmentée se différencie nettement des autres par sa forme et sa couleur, faites-la examiner par un dermatologue. Faites de même si vous constatez une tache préexistante ou d’apparition récente en relief, dure, ou qui grossit rapidement.

Comment le médecin diagnostique-t-il un mélanome?

En principe, plusieurs examens sont nécessaires pour poser le diagnostic. Les investigations décrites ci-après ne sont pas systématiquement réalisées chez tous les patients:


Examen de la peau, prélèvement et analyse de tissus

Imagerie médicale

Quels sont les traitements du mélanome?

La chirurgie, les traitements médicamenteux et la radiothérapie sont autant d’options possibles.


Le but du traitement du mélanome est de l’éliminer aussi complètement que possible. Il est possible d’employer l’un des modes de traitement ou de les combiner. S’ils sont combinés, cela peut se faire simultanément ou l’un après l’autre.


Le mésothéliome malin


Le myélome multiple

Les cancers de la peau hors mélanome et lymphomes

Les leucémies

Les lymphomes hodgkiniens

Les lymphomes non hodgkiniens

Les tumeurs et les métastases cérébrales

2 Commentaires

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  1. Le syndrome de Lyell ou nécrolyse épidermique toxique est une urgence dermatologique.

    Il se caractérise par une nécrose aiguë de l’épiderme sur toute la hauteur du corps muqueux, se traduisant ... 👇
    https://afialab.blogspot.com/2024/04/tout-comprendre-sur-le-syndrome-de.html?m=1

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